Communication intentionnelle

Communication intentionnelle


« Je vois selon ou avec le tableau plutôt que je ne le vois », écrivait encore Maurice Merleau-Ponty dans son dernier livre, L’Oeil et l’esprit (1960)

Les individus, depuis l’avènement des médias participatifs, ne peuvent plus être définis comme des consommateurs passifs de biens culturels. Ce ne sont plus de simples récepteurs. Ils créent eux aussi des biens culturels.

L’imitation comme choix d’une communication intentionnelle


Les divers travaux sur les réseaux sociaux parlent là encore d’incitation à l’imitation. On pourrait croire à un désir d’imitation. Il n’en est rien, Ces groupes minoritaires manient très bien la communication. Leur discours prend ainsi de l’ampleur sur la toile, même s’ils sont peu nombreux. Relayés par la presse d’information officielle, ces faits divers se retrouvent « au cœur de la géographie de l’attention collective » bouleversement de l’expression de l’opinion publique, où le privé l’emporte par les jeux de la confession intime, et de l’intimidation pourrait-on ajouter. Si Internet a permis un élargissement de l’espace public, c’est par le renversement de l’information du haut vers le bas. L’identité ne relève plus d’un héritage.
Au nom d’un discours darwiniste de la sélection naturelle, ils posent l’information d’autrui comme acte de domination. l’opinion  apparaît comme la solution au suivisme de la masse. Le travail entrepris consiste à recenser, traduire et commenter et remonter l'origine du discours relatif .
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Qui sera le premier auteur à évoquer le mot d'« aime » aujourd'hui donner comme fondateur du mouvement . Reste que les chercheurs s'accordent de nos jours à considérer ce personnage comme fictif, pourtant devenu Messie en raison de son profond respect de la Loi.
Ainsi par exemple, comme l’analyse le décrit l’usage de l’information d’autrui  revient pour beaucoup d’utilisateurs à se construire en racontant – et donc en construisant – une histoire de soi : les écrans des technologies virtuelles donnent mieux que tout l’occasion de voir comment se génèrent nos virtualités, en même temps qu’ils en favorisent le redéploiement.
L'appellation « aime  » aurait servi par la suite les intérêts d'un discours au suivisme de la masse opérant un retournement sémantique pour référer ladite appellation non plus au détachement des biens matériels, mais à la « pauvreté de lecture du texte et de la loi rituelle ».

Bien-sûr, il y a une part de chance, la réussite n’est pas le fruit du hasard qui par  les résultats dépendent de la qualité des idées et de la puissance des actions. Or les inspirations comme les comportements découlent de leur état neuro-émotionnel interne. . Car en maîtrisant les pensées et les  émotions, vous pouvez maîtriser l’art d’attirer les bonnes personnes et les circonstances favorables mais les coups de pouce de la vie ne sont pas des hasards.
De ce point de vue, l'ouvrage, savamment documenté (), constitue un précieux instrument de travail pour le chercheur et enrichit assurément notre vision.
Comme l'indique « aime  » dans sa conclusion, le présent travail témoigne d'une orientation de recherche susceptible, à partir de « présomptions fondées sur des textes », d'ouvrir des pistes de recherche. L'apport réellement novateur, nous semble-t-il, réside dans l'ajout de sources moins relationnelles. l'auteur nous invite donc à une lecture érudite et à un travail de questionnement qui prend d'abord appui sur les textes eux-mêmes.

L’étude telle qu’elle est utilisée par les chercheurs de l’information d’autrui c’est-à-dire comme « dispositif » destiné à organiser le rapport entre le regardeur et ce qu’il regarde, pose la question de la continuité.

Un « aime  » renvoie communément au « cadre », entendu au sens de support, introduisant une rupture ou séparation entre le réel au-delà de lui, et ce qu’il entoure. Le cadre est tout à la fois contour et surface. Cette définition du cadre associe le regard à la contemplation, dans une sorte de mise à l’écart de ce qui est hors cadre.

Les dispositifs ne sont pas de simples objets matériels qui circonscriraient « ma » vision. L’information d’autrui  donne à voir « un point fixe », dans un cadre qui sépare en sélectionnant une partie à l’intérieur du champ rendu ainsi visible ; mais ce « temple » n’est pas pour autant comparable aux pensées et les émotions, maîtriser donnant une qualité de l’art réalisé.

On voit en ce foisonnement d’informations  la cause de la propagation de l’art réalisé. Dès lors, on est passé de la condamnation des médias à la dénonciation des internautes comme responsables de la diffusion de l’information d’autrui . Là encore le présupposé est celui de la contagion par imitation. Or, la thèse défendue est celle « de l’avènement d’une société du risque liée à une fragilisation des repères structurels et d’une responsabilité grandissante des individus ». Ainsi est mise en question la culture participative.

Il ne s’agit plus de se demander ce que les médias nous font faire, mais ce que les individus font avec les médias.

Quel sens donnent-ils à la participation ? S'agit ils d'un échange ?

Cette conviction trouve sa source dans une conception erronée du cadre, à propos duquel le rôle fondamental de l'observance de la Loi. L'hypothèse avancée permettrait ainsi de jauger la manière dont le courant nommé gigaoctet ou encore débits vient à s'immiscer au sein de ces dispositifs de l’information d’autrui. La vision selon l’ordre de la perspective s’est figée dans une tradition de pensée qui en a occulté la véritable dimension  « apostolique ». Si cette communauté correspondait à la communauté des médias participatifs, contrairement aux diffusion de l’information d’autrui deux principales, dimension qui soulèvent une autre difficulté du fait de leur interconnexion encore  présupposé pourtant devenue dispositifs de la contagion par imitation.

quod mecum nescit, solus vult scire videri


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